Vous trouverez ici les dates de nos conférences, de nos causeries à la Bibliothèque, les noms des conférenciers, médiums invités par l’Association.

Les thèmes des conférences seront également évoqués pour que vous cerniez le sujet avant votre visite.

En déambulant, vous connaîtrez l’histoire de la Société d’Etudes Psychiques dans cette belle ville d’Emile Coué qu’est Nancy et vous découvrirez le visage de ses pères fondateurs.

Il y a comme une sorte de joyeuse prédestination, n’est-ce pas ?

Quelques pages seront également consacrées à des moments de méditation.

Les grands événements tiendront le haut de l’affiche, bien sûr.

N’hésitez pas à vous abonner, à nous poser des questions sur notre page Facebook

sepnancy

Nous concevons notre site à multiples voix, multiples vies, pour que la spiritualité donne un regard à ces mots où chacun pourra, s'il le désire, se connaître et se reconnaître.

Nous concevons notre site à multiples voix, multiples vies, pour que la spiritualité donne un regard à ces mots où chacun pourra, s'il le désire, se connaître et se reconnaître.

Nous vous souhaitons une belle promenade ici.

Entrez ! Faites comme chez vous !

                                                                                                                                                                        La Société d’Etudes Psychiques de Nancy

Association à but non lucratif (loi 1901), son fonctionnement est uniquement assuré par un comité de 13 membres élus en assemblée générale et renouvelés périodiquement et

par les cotisations de ses membres et par les frais de participation aux conférences.

La Société d'Etudes Psychiques de Nancy d'hier à aujourd'hui

La Société d'Etudes Psychiques de Nancy porte ce nom depuis 1901


                                                 mais elle a vu le jour vers 1880 sous le nom de l'Ecole de Nancy.







Le Docteur LIEBEAULT opérait à la faculté de Nancy.

Des résultats sensationnels étaient obtenus par sa compétence d'hypnotiseur.

Il employait cette méthode sur les malades qui ne supportaient pas l'anesthésie faite par chloroforme.







Le Professeur BERNHEIM et d'autres chirurgiens de l'époque faisaient régulièrement appel à lui

dès qu'ils devaient pratiquer une opération sur un patient allergique au chloroforme.


La notoriété de cette méthode fit accourir à Nancy de nombreux élèves






et parmi eux le célèbre Sigmund Freud.

Toutes ces recherches laissèrent entrevoir de nouvelles possibilités dans le monde médical.

Comprenant l'importance que ces groupes prenaient, les médecins fondateurs de l'Ecole de NANCY créèrent une structure associative loi 1901 : La Société d'Etudes Psychiques de Nancy

Héritière directe de l'Ecole de NANCY, cette association à but non lucratif,

tous passionnés par ces recherches sur les potentiels inconnus de l'humain,


s'inscrivirent dans l'oeuvre commencée par nos illustres fondateurs.

l'illustre Emile COUE, l'auteur de la célèbre méthode Coué.

Des groupes d'étudiants continuèrent à mener ces travaux jusqu'au jour

                                                  où ces informations parvinrent à un autre homme mondialement connu :

s'attache aujourd'hui à privilégier le caractère humanitaire donné par ses fondateurs

en continuant de favoriser le développement moral et spirituel de la personne humaine.

Toute personne peut devenir sociétaire après avoir acquitté sa cotisation annuelle.

L'Ecole de Nancy ou l'art de l'hypnose

Percer les mystères de la Vie, tel est le dessein de l'Ecole de Nancy qui se déploie également dans le domaine de la psychologie.

Avec l'Ecole de la Salpêtrière, elle est l'une des grandes écoles qui initia l'hypnose en France. Les célèbres médecins Ambroise-Auguste Liébeault et Hippolyte Bernheim soignent leurs patients par l'hypnose dite "autoritaire" reposant sur des suggestions telles que "Désormais, vous vous sentez mieux ", "le calme vous envahit", "vous êtes confiant".

Cette technique inaugure la psychothérapie, utilisant l'hypnose clinique, la psychologie et la psychanalyse. Sigmund Freud a consacré une partie de ses travaux aux observations des docteurs Liébeault et Bernheim. L'hynose révéla son efficacité notamment dans le traitement de nombreuses "hystéries".

Elle a pour but de détourner l'attention du patient de ce qui le préoccupe ou lui fait mal vers un point précis qui accapare toute son attention, voire le fascine. Le patient ainsi se libère de toutes sortes d'influences qui envahissent sa conscience. On retrouve le même principe dans la méditation.

C'est en se fondant sur les travaux du magnétisme animal découvert par Franz-Anton Mesmer à la fin du dix-huitième siècle que les médecins de l'Ecole de Nancy pratiquèrent l'hypnose : la transe, apparemment irrationnelle, pouvait être provoquée de manière tout à fait rationnelle par l'art de la suggestion, le pouvoir de la volonté, la direction de l'intention.

Enfin, la puissance de l'esprit commence à être connue. Grâce aux médecins de l'Ecole de Nancy, on sait qu'il n'est pas de fatalité dans les maladies qui concernent autant le corps que l'âme. L'homme peut redevenir maître de sa destinée... L'occasion est donnée à tout homme d'accéder de façon contrôlée à ses rêves, désirs, solutions, pulsions de vie - autrement dit au langage de l'âme que le Mouvement de l'Ecole de Nancy a voulu tracer dans l'Art et capter dans la Médecine.

L'héritage de la Société d'Etudes Psychiques de Nancy :


            Emile Coué, le thérapeute du corps et de l'esprit

L'Ecole de Nancy a eu sa figure de proue : le célèbre docteur Emile Coué.

Emile Coué de la Châtaigneraie est né le 26 février 1857 à Troyes. Après de brillantes études, il veut devenir chimiste. Mais son père est un modeste employé de chemin de fer. Il est dans l'impossibilité pécuniaire de lui payer ses études.

Aussi le jeune Emile Coué s'oriente-t-il vers des études de pharmacie qu'il réussit. La destinée emprunte pour lui un chemin détourné. Emile Coué ouvre une officine et il a l'intuition de toujours ajouter à la formule chimique de la fiole qu'il vend à son patient une formule encourageante, positive, pleine d'empathie et d'espoir. Emile Coué constate ainsi que le patient guérit plus vite et revient le voir pour le remercier.

Le pharmacien et psychologue Emile Coué aux Etats-Unis en 1923, Domaine public

Le pharmacien et psychologue Emile Coué aux Etats-Unis en 1923, Domaine public

Une notoriété reconnaissante s'étend à son égard dans la ville de Troyes.

Emile Coué a découvert l'effet placebo (du latin je plairai). Le mal-être n'est pas une fatalité. Il peut être modifié par le pouvoir du langage lui-même renforcé par la puissance de l'imagination ou de la visualisation créatrice.

A partir des années 1886, la vie d'Emile Coué va connaître un tournant décisif. Celui-ci se rend à Nancy où il découvre les travaux des docteurs Liébeault et Bernheim. Il approfondit la méthode de la suggestion positive grâce au processus de l'hypnose.

Il constate que la maladie est une porte à double entrée : venant de l'état psychologique de l'individu, elle affecte son état physique et, venant de l'état physique de cet individu, elle affecte son état psychologique. Il faut donc agir dans les deux dimensions. Emile Coué découvre que la définition de l'être humain ne saurait se réduire à ses limites physiques. Celui-ci possède en lui quelque chose de bien plus vaste, de profond, d'inconnu, cette part océanique que le psychanalyste Karl Gustav Jung attribue métaphoriquement à l'inconscient et qui demande à être explorée par l'imagination.

Mais l'imagination ne peut aller seule. Tel un bateau, elle demande à être guidée par un gouvernail qui est la volonté. Si la volonté, par la suggestion verbale, accompagne efficacement l'imagination, les deux forment un bel attelage qui multiplie conjointement et réciproquement la puissance bénéfique de chacune.

Emile Coué élabore ainsi la méthode Coué. Sa prescription ? Répéter cette seule phrase

"Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux."

Sa posologie ? A répéter vingt fois matin et soir, devant son miroir si possible et pendant vingt et un jours au minimum, le temps que cette phrase laisse sa trace dans le subconscient. 

En 1910, Emile Coué ferme son officine de Troyes. Il s'installe à Nancy où il ouvre une clinique rue Jeanne d'Arc. Puis, il s'associe avec le philosophe et psychanalyste Charles Baudouin en fondant l'Ecole lorraine de psychologie appliquée. La publication de son ouvrage en 1922 La Maîtrise de soi-même par l'autosuggestion consciente le rend internationalement célèbre.

Il voyage dans toute la France, en Suisse, en Belgique, en Angleterre où il est sollicité pour soigner le bégaiement de Beartie, futur roi George VI qui devait incarner ultérieurement la résistance au fascisme par ses discours. Ses travaux furent repris par le thérapeute qui soigna Beartie au moment où ce dernier dut régner : Lionel Logue.

Emile Coué donne beaucoup de lui, partout, sans compter. Epuisé, il contracte une pneumonie dont il décède à Nancy, le 09 juillet 1926, la ville qui lui permit de donner une renommée internationale à ses découvertes. Un buste de commémoration a été érigé en son honneur au Parc Sainte Marie en 1936.

Emile Coué est considéré, avec Karl Gustav Jung, comme le fondateur de la psychologie appliquée : l'être humain possède un formidable allié, l'imagination qui, accompagnée par une volonté bien dirigée, éclaire la nuit profonde de son inconscient pour en dissiper les images néfastes influençant sa santé à la fois morale et physique.

L'homme n'est donc pas soumis à sa maladie, quelle qu'elle soit. Il peut être le capitaine de son corps et de sa psyché s'il puise dans la richesse de son imagination les ressources verbales et créatrices nécessaires pour bien vivre.

Celle-ci est rendue possible par la compréhension des analogies (le conte, le mythe sacré permettant un déchiffrement des multiples réalités de l'univers) et l'art de l'intuition. L'étude du système des correspondances comme approche de la création divine trouvera son apogée dans les cercles poétiques et philosophiques de la deuxième moitié du du dix-huitième siècle et du dix-neuvième siècle avec notamment Swedenborg, Baudelaire et Rimbaud qui donneront des couleurs aux sons, des sons aux couleurs et établiront des liens de réciprocité entre l'horizontalité et la verticalité, la terre et le ciel...

Il initia la pensée positive très en vogue aux Etats-Unis à partir des années 1960 dont les successeurs furent Louise Hay, Wayne Dyer, Joseph Murphy.


Cher Public,


Prochaine conférence


Le dimanche 12 janvier 2025


Conférence et Médiumnité 


de


Madame Houda FUCHS



Des centres de recherches furent ainsi créés en France puis à l'étranger, notamment en Suisse et en Belgique.

Messieurs Westermann et Millery, Ingénieurs Chimistes ainsi que Monsieur Mongel Ingénieur des Arts et Métiers,